Vendredi 6 décembre à 21.05 sur France 3 et sur france.tv
Sous la direction musicale de Nach (Anna Chedid), plus d’une vingtaine d’artistes se réunissent pour célébrer Balavoine le temps d’une journée, dans des lieux magnifiques, à Biarritz, la ville où il a grandi et conservé des attaches toute sa vie.
Ils ont tous un point commun : sans Daniel Balavoine, ils ne seraient pas devenus les artistes qu’ils sont aujourd’hui. Ils reprennent ses chansons cultes, qu’ils aiment et qui racontent l’engagement d’un homme, sa sensibilité et sa maîtrise de la voix. Une voix qui lui a permis de s’exprimer sur tous les combats qui lui ont semblé essentiels et pour lesquels il s’est mobilisé avant de disparaître prématurément.
« Je découvre cet homme et je me rends compte qu’il y a énormément d’aspects dans lesquels je me reconnais en lui , dans sa personnalité, sa manière de faire les choses, son intensité aussi et je découvre un répertoire sublime qui traverse les âges. Chanter ses mots et ses mélodies c’est encore très puissant », confie Nach (Anna Chedid)
L’émission nous transporte dès ses débuts, dans une ambiance chaleureuse au cœur de Biarritz, où tous les artistes se réunissent pour interpréter Le Chanteur, ce fameux titre qui a fait le succès de Daniel Balavoine en 1978.
Une journée avec Balavoine c’est une plongée dans la vie de cet artiste irremplaçable et inoubliable. L’émission nous invite ainsi à découvrir de nombreux aspects méconnus de sa vie. Le saviez-vous ? La chanson Mon fils ma bataille, reprise ici par Pierre et Charles Souchon avec la participation exceptionnelle de Sandrine Kiberlain, n’a pas été écrite pour son fils, puisqu’à l’époque Daniel Balavoine n’était pas encore papa. Il l’avait écrite pour un ami dont l’histoire personnelle le touchait particulièrement. Il deviendra père un peu plus tard et c’est Dieu que c’est beau qui racontera la naissance de son premier enfant.
Au fil de l’émission, on comprend également mieux la modernité de Balavoine par rapport à l’époque, notamment avec la reprise décalée et totalement revisitée de Vivre ou survivre, par le rappeur Youssoupha et le guitariste classique Thibault Cauvin.
« Quand on regarde les archives, on sent un homme en colère, et c’est un peu ça le moteur du rap. Balavoine, il représente ça, une certaine réussite artistique mais qu’il voulait mettre au service d’une certaine parole qui traduisait son intranquillité par rapport aux choses qui ne vont pas. » Youssoupha
Avec cette plongée dans la vie de Daniel Balavoine, on découvre ainsi que c’est en écoutant les Beatles, un jour alors qu’il faisait le mur de sa pension, qu’il a eu envie d’être chanteur.
Matthieu Chedid raconte d’ailleurs le caractère avant-gardiste des artistes de cette génération : « C’était la nouvelle vague de la chanson française à l’époque. C’était les premiers après Brel ou Brassens qui amenaient la culture anglo-saxonne en France. C’est les enfants des Beatles. »
Pour finir de la plus jolie des façons, Nach (Anna Chedid), reprend avec émotion le titre que Michel Berger a écrit à la mort de Daniel Balavoine et chanté par France Gall en 1987, Évidemment.
Une émission remplie d’émotion, pour réentendre ces chansons qui nous accompagnent depuis tant d’années !
Avec Nach (Anna Chédid), Louis Chedid, Mathieu Chedid, Louane, Pierre Souchon, Charles Souchon alias Ours, Sandrine Kimberlain, Chico & Les Gypsies, Gaëtan Roussel, Solann, Cyril Dion, Robert Charlebois, Joseph Kamel, Emma Peters, Elodie Frégé, Martin Luminet, Claire Keim, Patxi, Tété, Pierre Lapointe, Jeanne Cherhal, Arthur H, Fatoumata Diawara, Olivia Ruiz, Aurélie Saada, Aliocha Schneider, Alex Montembault, Youssoupha et Thibault Cauvin