Une bande dessinée gavée de saveurs plus ou moins basques
Quand l’Hôtel du Palais de Biarritz rencontre l’univers décalé de Fabrice Mulheim, cela donne une bande dessinée hilarante et complètement insolite, « Il faut sauver l’Hôtel du Poulet », publiée par les Éditions Zortziko. Plongeons dans cet univers loufoque où l’ancien palace devient le théâtre d’aventures rocambolesques.
Un poulailler géant au cœur de Biarritz
Dans cette œuvre surprenante, Jack, personnage principal haut en couleurs, décide de transformer l’Hôtel du Palais en… poulailler géant. 482 poules pondeuses shootées à l’opium produisent des œufs dont la population basque est littéralement accro. Surnommé « Mayo », Jack devient une célébrité locale, adulée même par les mamies de la région. Mais tout n’est pas si simple dans le monde de l’aviculture.
Une satire du Pays Basque moderne
Sous ses airs humoristiques, la bande dessinée dépeint une satire mordante des enjeux modernes au Pays Basque. Entre le promoteur Robert Canaye, qui transforme des monuments emblématiques en centres commerciaux, et les poules syndicalistes prêtes à tout pour défendre leurs droits, le récit aborde avec légèreté des thématiques sociales et économiques bien ancrées dans la réalité.
Des clins d’œil à la culture locale
Le livre regorge de références culturelles qui feront sourire les amateurs de la région. Recettes de gâteau basque, passages à la télévision dans des émissions improbables ou encore un rallye automobile baptisé « Poupoule Trophy », chaque page est un hommage déjanté à l’identité basque.
L’artiste derrière l’œuvre
Fabrice Mulheim, peintre et sculpteur installé à Biarritz depuis 30 ans, est l’homme derrière cette bande dessinée unique. Propriétaire d’une galerie près de la grande plage, il s’inspire de son environnement pour concocter des histoires qui oscillent entre fiction et critique sociale. Son style visuel et son humour décalé rendent cette œuvre irrésistible.
Une aventure à ne pas manquer
« Il faut sauver l’Hôtel du Poulet » est disponible aux Éditions Zortziko pour 15 euros. Ce format de 58 pages (19 x 27 cm) promet des éclats de rire tout en offrant une réflexion décalée sur notre société et la préservation de notre patrimoine.
Si vous êtes curieux de découvrir comment un palace peut devenir un poulailler géant ou de plonger dans une guerre improbable entre poules syndiquées et promoteurs ambitieux, cette bande dessinée est faite pour vous !