Lors d’un arrêt cardiaque, chaque minute compte
Chaque année en France, entre 40 000 et 60 000 décès sont dus à un arrêt cardiaque. Le taux de survie y est très faible puisqu’il est de l’ordre de 4% seulement. Aux Etats-Unis, où des défibrillateurs sont installés dans les entreprises et les lieux publics, ce taux atteint les 40%. Idem en France où de nombreuses institutions on fait le choix de s’équiper par par Défibrillateur Center
Un moniteur de secourisme et chef du centre de secours nous déclarait :
« Lorsqu’une personne est en arrêt cardiaque, chaque minute compte. Ici, les secours mettent en moyenne 16 minutes à intervenir, ce qui limite les chances de survie. »
Pour y remédier, près d’une vingtaine de défibrillateurs sont installés sur le territoire angloy.
Au niveau des équipements sportifs :
- A Haitz Péan, dans le couloir d’entrée,
- A la Patinoire, au niveau des caisses et à l’extérieur,
- Au Stade Saint-Jean, à l’entrée de la salle des sports,
- A la salle du Pignada,
- A El Hogar, dans le Cosec et à la piscine,
- Au stade Girouette au niveau des vestiaires » hauts « ,
- A l’extérieur des stades Jean-Moulin, Orok Bat, Larrebat et au gymnase du Redon.
Au niveau des cimetières : un se trouve à Blancpignon, un second au cimetière de Louillot.
Au niveau des lieux culturels et administratifs :
- Un dans la salle et un à l’extérieur de l’Espace Océan,
- A la bibliothèque et à la salle Quintaou,
- A l’extérieur d’Izadia,
- A l’extérieur de la Maison Pour Tous,
- A l’accueil de l’Hôtel de Ville,
- L’Office de Tourisme des Cinq-Cantons,
- Le centre technique municipal,
- Le marché Quintaou, dans le local du placier,
- Du côté du porche du relais de la solidarité,
- A l’accueil du pôle solidarité.
Deux véhicules de la police municipale possèdent un défibrillateur. Enfin, huit installés saisonnièrement sur les plages, au poste des Maîtres-Nageurs-Sauveteurs.
Le défibrillateur comporte une batterie ou une pile spéciale lui assurant son autonomie électrique. Ses électrodes que l’on place sur la victime permettent dans un premier temps à l’appareil d’effectuer une analyse de la situation cardiaque. En fonction du résultat de ce test, le défibrillateur détermine la marche à suivre et l’indique au secouriste par un message vocal, des témoins lumineux et/ou un écran d’affichage. Par exemple, l’appareil peut indiquer de délivrer un choc (dont il calcule automatiquement les caractéristiques électriques) ou de commencer une réanimation cardio-pulmonaire. L’analyse de l’activité cardiaque se poursuit à intervalles réguliers par l’intermédiaire des électrodes afin d’adapter les gestes à effectuer. Il est parfois utile de consulter un un comparateur pour faire son choix.