Nous sommes le Vendredi 20 décembre 2024 | 121 Connectés | La citation du jour : " Chaque détail prend de la valeur quand plus rien n’a de sens. " Frédéric Beigbeder
Nahia Garat

« Les corps sauvages – Gorputz Basatiak », de Nahia Garat

La Ville de Saint-Jean-de-Luz présente à la Rotonde, l’exposition de la photographe  Nahia Garat, intitulée « Les corps sauvages – Gorputz Basatiak », du vendredi 16  février au dimanche 10 mars 2024.  

Photographe indépendante, installée au Pays basque Nord, Nahia travaille régulièrement  pour la presse, pour des artistes, des compagnies de théâtre, danse, des associations  culturelles, des instituts, ou encore pour des particuliers et organise des ateliers photo tous  publics. 

Guidée par une démarche introspective, elle arpente des sujets tels que la rencontre, le  rapport au territoire, l’enfance et la nuit. 

Son écriture se développe tout d’abord en noir et blanc dans une approche plutôt classique,  avant de basculer vers des séries en couleurs bien plus instinctives et gestuelles. 

L’artiste 

Nahia Garat débute sa carrière de photographe en 2010. Elle assiste durant un an et demi,  de nombreux photographes à Bordeaux et au Pays Basque. 

Sa rencontre avec Jean-Luc Chapin (photographe pour l’Agence Vu), fut décisive. Elle  influença sa façon d’appréhender la photographie d’auteur. 

Dès 2012, Nahia Garat enrichit son parcours et suit durent deux ans une nouvelle formation  à l’école de photographie toulousaine, l’ETPA. 

Ateliers photo 

Deux ateliers de photographie animés par l’artiste sont proposés à la Rotonde. Il s’agit d’un  temps d’exploration, de jeu et d’expérimentation photographique :

  • Samedi 17 février de 14 à 17h 
  • Samedi 9 mars de 16h à 19h  

Tout public à partir de 10 ans.  Ateliers gratuits 

Sur inscription et dans la limite des places disponibles : direction.culture@saintjeandeluz.fr 

Pratique 

  • La Rotonde – Place Maurice Ravel 
  • Entrée libre du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h et le samedi de 10h à 12h30 et de  14h30 à 19h. 

POUR ALLER PLUS LOIN 

La photographe Nahia Garat

Pourriez-vous vous présenter quelques lignes ? 

La question la plus dure pour commencer … Est-ce que je peux écrire ce qui passe par ma tête le temps de 3 lignes pour détourner la question ?…….. Je me donne l’autorisation. En ce moment, en parallèle à ma réponse j’écoute la 8ème version de l’enregistrement d’une chanson sur laquelle je travaille. Tout à l’heure j’ai fait du yoga et dansé sur du Ventre de Biche au soleil, dans quelques heures je vais tenter de terminer le montage d’un extrait de documentaire photo sur des enfants qui s’amusent avec des appareils et réfléchissent à voix haute. Et ma journée va se terminer  avec la venue d’une amie qui n’a pas encore vu mon nouveau chez moi. Je lui montrerai la  rivière si son repas a été trop lourd où nous grimperons la montagne à côté s’il lui reste de la  légèreté dans les jambes. Ça fait 3 lignes ! 

Comment êtes-vous arrivée à la photographie ? 

À 18 ans je n’avais aucune envie de poursuivre les études supérieures, j’ai choisi de me  former en photo pour rencontrer des personnes (des photographes) et gérer mon année  comme je l’entendais en allers et venues entre Bordeaux et le Pays basque. 

Qui est votre artiste préféré ? Pourquoi ? 

En photographie mes grandes sœurs sont les américaines Diane Arbus et Nan Goldin, je me  sens proche de leurs sensibilités, ainsi que la française Charlotte Gonzalez. Elles ont toutes  les trois un goût prononcé pour la marge et l’intime. Elles montrent avec amour, respect et  glorifient les gens qui peuvent se recréer et manifester leurs fantasmes publiquement. 

Quelle est l’œuvre que vous auriez chez vous ? (Que vous aimeriez voir tous les jours) Je commence à prendre goût aux murs vierges d’images, ça me repose.  

Y-a-t-il un objet que vous avez toujours avec vous ou presque (lié à votre démarche  créative) ? 

Mon agenda, j’y note tout, ou presque. C’est un objet sacré, ma mémoire.

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