Bien sur, on sait tous que les basques actuels sont les représentants du peuple le plus ancien d’Europe (de la planète), que la langue basque, l’Euskara, est une des plus anciennes langues d’Europe et dont l’origine est toujours inconnue à ce jour.
Mais le peuple basque, malgré sa fierté et son humilité légendaire, c’est d’abord et surtout une fulltitude de découvertes et d’inventions qui font que, sans lui, le Monde ressemblerait à un truc aussi triste qu’un dimanche à la messe en compagnie de Christine Boutin.
1. La découverte de l’Amérique.
Un mémoire de 1684 attribue aux Basques la découverte des côtes d’Amérique plus d’un siècle avant Christophe Colomb. Vers 1500 une carte marine terminée par Juan de la Cosa signale le « Passage des Basques « dans les parages du Sud de Terre-Neuve. Il est d’ailleurs logique que les pêcheurs basques pourchassant les baleines depuis la nuit des temps à travers l’Atlantique aient abordé un jour les côtes américaines. God bless Euskal Herria.
2. La Coupe du Monde de Football 1998
Tout le monde sait que l’équipe qui remporta la Coupe du Monde 1998 était composée de deux basques, Bixente Lizarazu et Didier Deschamps. Soit 20 % des joueurs de champs. CQFD.
3. La branlée de Rolland à Roncevaux
Même si ça doit désoler Jean-Marie et sa petite famille, ce ne sont pas les sarrasins mais les basques qui ont mit une sacrée branlée à l’arrière garde de Charlemagne commandée par Rolland au col de Roncevaux. L’armée franque avait d’ailleurs, pour se ravitailler, pillé la ville de Pampelune et ainsi perturbé les fêtes de San Fermin. La vengeance basque fut terrible.
4. Le cidre.
Bon ok, ici, il s’appelle le Sagarno, mais c’est bien du cidre dont on parle. Pendant la guerre de 100 ans, les anglais implantés en Aquitaine tels des doryphores sur un champ de pommes de terre, l’ont ramené depuis le port de Bordeaux vers la Normandie et la Bretagne qui, depuis, se sont accaparés l’appellation d’origine.
5. Le chocolat depuis Bayonne.
C’est avec les migrations des juifs chassés d’Espagne et du Portugal par l’Inquisition (les cons) puis réfugiés à Bayonne que le chocolat va conquérir la France puis l’Europe entière dans les années 1610. En 1761, refusant une fusion, les Bayonnais créèrent la « Guilde de la corporation des chocolatiers », excluant les juifs.
6. Les Pataugas
En 1948, de retour d’un voyage d’études aux Etats-Unis, René Elissabide de Mauléon imagine un brodequin de toile, léger mais très résistant, apte à une utilisation intensive. Quelque chose entre la sandale de jute et la très grosse chaussure de montagne. Le Pataugas est né.
7. Le premier tour du monde.
Il faut une fois pour toute arrêter de parler de cet imposteur de Magellan qui n’a jamais fini son tour du Monde, arrêté par une flèche empoisonnée aux Philippines mais plutôt de son second Juan Sebastián Elcano, né en 1476 à Getaria comme le prouve un un acte de naissance retrouvé en Guipuzcoa, qui pris la direction de l’expédition après la mort de son chef.
8. Les bains de mer
Bien avant que Napoléon III et son e-génie d’épouse ne craque pour Biarritz, la Cité des Rois, toussa ; les basques se rendaient une fois par an et ce depuis la nuit des temps, en procession à la Côte des basques pour leur bain de mer annuel et identitaire (d’où le nom de la plage) inventant ainsi le rite du bain de mer. La tradition est restée mais les basques ont été remplacés par les bobos.
9. Le Cacolet
Je vous concède que ce n’est pas l’invention la plus marquante de l’histoire de l’humanité, néanmoins cet espèce de bât, constitué de deux sièges à dossier fixés sur une armature adaptée au dos d’un âne pour le transport de deux personnes découle indiscutablement du basque « kakoletak », siège en bois recourbé. Très utilisé à la belle époque pour se rendre de Bayonne à Biarritz, il a aujourd’hui été remplacé par la ligne Chronoplus.
10. Le gâteau basque
Cette invention là, personne ne va la contester aux basques. C’est à Marianne Hirigoyen, native de Hélette et pâtissière à Cambo que l’on doit dans les années 1800 la recette familiale du gâteau basque. Pense à elle la prochaine fois que tu te gaveras.