« Je pus ainsi me livrer à ma passion : dessiner et peindre. Tous avaient compris qu’il s’agissait là d’une vocation puissante et qu’elle ne devait pas être contrariée ».
Dans ce roman, le peintre Léon Bonnat raconte avec une grande sensibilité son ascension vers la gloire. Il nous offre ainsi une belle immersion dans ce destin mouvementé qui commence à Bayonne en 1833.
L’artiste vécut d’abord une enfance heureuse dans sa ville natale. Mais à l’adolescence, la ruine oblige la famille Bonnat à rejoindre Madrid où il débute ses études de peintre. Après la mort de son père, il poursuit sa formation avec détermination aux Beaux-Arts de Paris, puis à Rome grâce au généreux soutien de la ville de Bayonne et de plusieurs mécènes.
Il commence à rencontrer le succès pendant le Second Empire. Il parle de ses nombreux amis célèbres comme Edgar Degas et Gustave Moreau, Ferdinand de Lesseps, la princesse Mathilde, Gustave Flaubert, Théophile Gautier, Guy de Maupassant, Léon Gambetta, le président Jules Grévy. Après le drame de la guerre franco-prussienne de 1870 à laquelle il participe, il devient peu à peu le plus célèbre portraitiste de son temps, il est admiré alors pour les portraits d’Adolphe Thiers, de Victor Hugo. Ce succès lui permet de voyager en Europe, et de commencer une formidable collection de dessins (Michel-Ange, Rembrandt, Watteau…).
Malgré ses mille et une vies, Léon Bonnat revient se ressourcer à Bayonne et Saint-Jean-de-Luz. Un lieu qu’il aime passionnément et qu’il appelle son “doux pays”.
Du plaisir à lire…
- Un ouvrage qui clôture le centenaire de la disparition de l’artiste bayonnais
- Le roman d’une vie entre souvenirs émouvants et mélancolie
- Le nouveau livre d’un auteur passionné par les artistes qui ont traversé le Pays basque