Profitons de cette article (de ce post comme on dit sur les Internets) et surtout de son prologue pour rétablir trois vérités incontournables à mon sujet: Je ne suis pas basque, je ne suis même pas né au Pays Basque et Cotebask n’est pas mon vrai nom.
Voila qui permettra de mieux comprendre ces émotions qui m’ont souvent submergé lors de mes « premières fois » ici..
- La première fois que j’ai essayé de surfer, je me suis dit qu’aucun sport ne méritait autant de souffrances.
- La première fois que j’ai réussi à surfer (six mois plus tard) je me suis senti dans la peau de Leonardo di Caprio sur la proue du Titanic. « I’m the king of the world ».
- La première fois que j’ai découvert les Fêtes de Bayonne, j’ai eu réellement l’impression d’être passé au travers du miroir pour aboutir au sein d’un univers parallèle.
- La première fois que je suis monté au balcon lors de l’ouverture des Fêtes de Bayonne, j’ai senti vibrer cette place comme j’ai senti vibrer Jemaa el-Fna à Marrakech.
- La première fois que j’ai atteint le sommet de la Rhune (à pied, pas par le train), j’étais fier.
- La première fois que j’ai bu du Patxaran, on avait omis de me dire qu’il ne fallait pas manger les fruits au fond de la bouteille. J’ai passé la nuit en chien de fusil, terré dans une haie.
- La première fois que j’ai discuté avec un basque (un vrai, pur et dur), j’ai compris tout ce que ce pays avait d’ancien, de profondément ancré dans la nuit des temps, tant par sa culture que par sa langue.
- La première fois que j’ai passé un hiver au Pays basque, j’ai compris pourquoi les paysages étaient si verts.
- La première fois que j’ai essayé des espadrilles, je me suis demandé comment un pays aussi humide avait pu créer des chaussures aussi perméables.
- La première fois que j’ai compté le nombre de bars de Bayonne, je me suis dit que ce pays était franchement convivial.
A suivre.. #oupas