2017 restera définitivement comme l’année de l’anniversaire de mes vingt ans passés au Pays basque.
En 20 ans :
J’aurais posé mes valises une bonne fois pour toutes. J’espère.
J’aurais vécu à Anglet, à Biarritz, à Bayonne.
J’aurais gravi la Rhune (obligatoire)
J’aurais compris qu’il n’y a qu’un seul vrai club pro de rugby basque.
J’aurais vu mon fils naître à Bayonne à quelque mètres du stade Jean Dauger (rien à voir avec le paragraphe précédent)
J’aurais “fait” 20 fois les fêtes de Bayonne.
J’aurais compris que même si tu te fais appeler Phil Cotebask, que ta société s’appelle Cotebasque.net, tu ne seras jamais basque si tu ne parles pas basque.
J’aurais vécu une partie de la lente (mais solide) bétonisation de Biarritz, bétonisation inversement proportionnelle à la qualité de ses eaux de baignades..
J’aurais appris à boire, à être allergique, à re-boire et à fabriquer le Patxaran.
J’aurais vu l’apparition des bouchons sur le BAB. Pas ceux des bouteilles de Patxaran.
J’aurais fêté le piment, le gâteau basque, le boudin, le thon, la sardine, la morue, le jambon, la cerise, le chocolat, le chipiron, l’espadrille.
J’aurais progressivement habitué mes sinus au taux d’humidité local.
J’aurais découvert la rando, le surf, le body surf, le running. Bref, le sport.
J’aurais appris à surfer les vagues et le web. (mieux le web que les vagues)
J’aurais surtout compris pourquoi le Pays basque est aussi “vert”.